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Dans le cadre de la sortie du numéro 4 de la revue Ballast

Discussion avec Bernard Friot et Baptiste Mylondo : SALAIRE A VIE ET REVENUE DE BASE / Quelle différence, quelle convergence ?

Mardi 28 juin à 19h00


Les dirigeants nous proposent une nouvelle vision du monde – la leur – sur les ruines de la société industrielle : authenticité, flexibilité, mobilité, modernisation et vie liquide. C’est le philosophe, sociologue, économiste belge Philippe Van Parijs qui, le premier, conceptualisa dès les années 1980 le principe contemporain du « revenu de base ». Rétif aux modèles de croissance en place, destructeurs pour la planète et ne pouvant résorber un chômage toujours plus élevé, il envisage un « revenu inconditionnel [...] interprétable comme un chemin capitaliste vers le communisme entendu comme une société qui peut écrire sur ses bannières : “de chacun (volontairement) selon ses capacités, à chacun (inconditionnellement) selon ses besoins” ».

Ce système d’allocation est pourtant défendu par des personnalités politiques situées sur tout le spectre politique. Dernier exemple en date : le gouvernement finlandais, composé d’une coalition de partis de droite, a annoncé le 15 octobre 2015 l’expérimentation d’un revenu de base à échelle nationale (autrement dit, un droit pour tous les citoyens à un revenu inaliénable et inconditionnel de 800 euros par mois). Plus proche de nous, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron juge que « le revenu universel est une idée à creuser ». Une idée qui fait son chemin et qui s’expérimente : de l’Alaska à l’essai (avorté, faute de moyens) en Namibie, en passant par le soutien étatique à la « bourse familiale » au Brésil, il n’y a pas un essai qui ressemble à un autre.

Mais ce revenu ne doit pas être confondu avec le « salaire à vie », conceptualisé depuis quelques années par le sociologue et économiste français Bernard Friot (et activement défendu par le Réseau salariat). L’ambition de ces deux systèmes – que l’on amalgame trop volontiers – est de mettre un terme à la soumission au marché du travail et au lien qui unit, de façon systématique, le fait de toucher un revenu et d’avoir un emploi.

Ces deux propositions peuvent elles résoudre de façon équivalente les problèmes auxquels notre société est confrontée ?"

http://www.revue-ballast.fr/


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