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Proposé par les AMD de Paris

Café-Diplo « Du Brésil au Vénézuela : la gauche dans la tourmante ? » Avec Laurent Delcourt et Renaud Lambert.

Mardi 14 juin 2016 à 19h00


Avec :
Laurent Delcourt, chercheur au Centre Tricontinental (CETRI) auteur de l’article (Diplo de mai 2016) : « Printemps trompeur au Brésil - Mouvement anticorruption ou coup d’Etat déguisé ? » :

« A lire une partie de la presse, le processus de destitution de la présidente Dilma Rousseff, enclenché le 17 avril par un vote du parlement, témoignerait de la vigueur de la jeune démocratie brésilienne. C’est tout le contraire. En renonçant à réformer le système politique du pays, la gauche a armé le piège qui se referme sur elle aujourd’hui. »

Renaud Lambert, rédacteur au Diplo, auteur de l’article (Diplo de janvier 2016) : « Amérique Latine, pourquoi la panne ? » :

« Défaite cinglante au Vénézuéla, virage à droite en Argentine, crise économique et politique au Brésil, manifestations de ruen en Equateur : la gauche est à la peine en Amérique latine. Les manigances de Washington ne suffisent pas à expliquer un tel essoufflement. De la Caraïbe à la Terre de Feu, les forces progressistes se trouvent une nouvelle fois confrontées à leurs vieux démons ».

Et coordonnateur du dossier (janvier 2016) : « Nouvelle donne en Amérique Latine » :

« Pour la gauche, la lutte ne s’achève pas après la victoire dans les urnes. La prise de fonctions inaugure de nouvelles batailles, d’autant plus âpres que son projet est ambitieux. Car les forces conservatrices ne désarment pas, usant de leur pouvoir pour résister, conspirer et corrompre. Les progressistes latino-américains ne l’ignoraient pas lorsqu’ils ont lancé l’assaut contre les citadelles d’Etats néolibéraux au cours des années 2000. Après une vague de succès retentissants, les voici confrontés à de douloureux revers dont ils sont en partie responsables. Ces déboires risque-ils d’anéantir les conquêtes sociales dans des pays qui ont profondément changé, ou anesthésier les consciences éveillées à la politique ? Sans doute pas. Mais la gauche peut-elle préparer de prochaines victoires sans tenter de comprendre les difficultés qui l’accablent aujourd’hui ?


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