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Débat : Violences sexistes et sexuelles : la honte doit changer de camp. Par Jérôme Pellerin, psychiatre, et Laurence Pecqueux, gynécologue-obstétricienne

Mardi 17 janvier 2023 à 19h


Où il sera parlé de la mise en place d’une plateforme destinée à tous les professionnels de santé pour aider à la prise en charge des femmes victimes de violences. Au préalable, le Professeur Pellerin et le Docteur Pecqueux témoigneront de leur « expérience de terrain », rappelant que les violences faites aux femmes touchent toutes les catégories de population et tous les territoires, ruraux ou urbains. Quatre-vingt-quatorze mille femmes victimes de viol ou de tentatives de viol chaque année ; 213 000, de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint. En 2022, 109 féminicides, soit une mort tous les 2,7 jours. Quant à l’inceste, quatre millions de victimes. Deux à trois enfants par classe de CM2, estimait-on en 2021. Si, comme c’est le cas aujourd’hui, la parole des victimes se libère, ce mouvement de libération de la parole interpelle la société toute entière, engageant à une remise en cause de bien des pratiques, pour un meilleur accompagnement des victimes, y compris des enfants. Premier pas : travailler l’écoute. Et après ? Quelles actions mettre en œuvre pour faire face à ces fléaux systémiques et avec quels moyens ? En gynécologie-obstétrique, les patientes ont ouvert les yeux des professionnels sur la violence des comportements médicaux, qui étaient classiquement en usage, sous le couvert d’approche scientifique. Les jeunes étudiantes en médecine sont aussi confrontées à des scènes choquantes dans leur apprentissage de la gynécologie. Ces traumatismes doivent être pris en charge par des professionnels avertis. Et ce n’est qu’en coordonnant tous les acteurs de la société, versant juridico-social et versant médico-psychosocial, pour reconnaitre le statut de la victime, qu’on fera changer la honte de camp.


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