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Proposé par la Société Louise Michel
Mardi 9 juin 2015 à 19h00
Toutes et tous, nous croyons connaître la mythologie grecque, car nous gardons le souvenir de figures héroïques et divines dont les traits, les actes, les lieux seraient fixés pour l’éternité. Or, montre Claude Calame, rien n’est plus variable et plastique qu’un récit héroïque grec, pour nous un mythe. Par des auteurs singuliers, les mythes grecs sont sans cesse reformulés parce qu’actifs dans des conjonctures historiques et culturelles précises, pour des fins spécifiques – morales, cultuelles, politiques.
Le mythe est toujours narration ; c’est un récit porté par une forme d’énonciation dans une mythes grecs de calameforme de discours qui lui donne un sens à la fois poétique et pragmatique, dans des circonstances particulières. On ne saurait donc dissocier dans un mythe le récit des formes et fonctions de la narration : le récit épique (les poèmes homériques) ; la poésie chantée avec ses usages rituels (Pindare, Callimaque), le discours pédagogique (sophistes et rhéteurs, Platon), la dramatisation théâtrale (Eschyle, Sophocle), l’historiographie (Hérodote, Pausanias), sans oublier l’iconographie.
Avec un regard d’historien et d’anthropologue Claude Calame nous invite, à partir des formes choisies par les poètes, peintres, historiens ou philosophes, à comprendre ce qu’est l’art poétique des mythes grecs, leurs effets de sens, leur pragmatique.
Claude Calame est directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales(Anthropologie et Histoire des Mondes Antiques)
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