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La Palestine C-Rêve l’écran

Mai 2009

cinéma | palestine | israël |


Avec Les Amis de la Cinémétèque, www.cinemeteque.com

6 mai : Le sel de la mer, Annemarie Jacir, 2008 (fiction) Soraya, 28 ans, née et élevée à Brooklyn, décide de rentrer s’installer en Palestine, le pays d’où sa famille s’est exilée en 1948. Sa route croise alors celle d’Emad, un jeune Palestinien qui, au contraire d’elle, ne souhaite qu’une chose, partir pour toujours. Ce road-movie entre les territoires occupés et Israël, premier film d’une cinéaste palestinienne est un cri de colère, intime et politique. Présentation du cycle par le cinéaste Samir Abdallah.

13 mai : Intervention divine, Elia Suleiman, 2002 (fiction) Une histoire d’amour entre deux Palestiniens, elle vivant à Ramallah, lui à Jérusalem. Des querelles de voisinage sans fondement qui n’expriment que la rancoeur de la situation d’occupation. Et autant de situations grotesques et étranges créées par un état de guerre permanent. Elia Suleiman, avec un humour noir et une indicible mélancolie dénonce par l’absurde la violence au Proche Orient.

20 mai : Le jardin de Jad, Georgi Lazarevski, 2008 (documentaire) Dans les faubourgs de Jérusalem, un hospice de vieillards voit le mur de séparation israélien s’élever à sa porte et enfermer ses habitants dans une complexité quotidienne absurde. Avec une grande finesse et non sans humour, le
réalisateur nous offre quelques portraits incroyables pris dans cette communauté de plus en plus coupée du monde, mais bien en vie.

Dernière séance exceptionnelle, le week end des 29-31 mai. Dans le cadre du Salon du livre politique au Lieu-Dit, projection du nouveau film de Samir Abdallah et Khéridine Mabrouk, GAZA-STROPHE, LE JOUR D’APRÈS, 2009. Des dizaines de témoins des exactions israéliennes témoignent devant la caméra. Leurs récits frappent par la précision des faits et nous font entrer dans le cauchemar palestinien Mais loin de tout misérabilisme les auteurs insistent sur des images de gens debout, dignes, entièrement investis dans la nécessité de poursuivre leur existence.


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