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Mardi 21 mars à 19h
Chaque semaine, l’armée ou les colons abattent un, 2 ou 10 Palestiniens dans les territoires où ils vivent emmurés. En un mois, des colons ont mené trois opérations que la presse israélienne et même d’ex-généraux ont qualifiées de « pogroms » à l’égard des Palestiniens. Chaque semaine, aussi, une foule d’Israéliens manifeste le samedi soir dans les villes du pays pour exiger le retrait du projet de Netanyahou et de sa majorité « sioniste religieuse » de juguler les prérogatives de la Cour suprême pour la soumettre à leurs désiderata. Les choses s’accélèrent depuis les élections législatives du 1er novembre, qui ont vu une coalition de partis professant un fascisme assumé devenir le premier partenaire de Netanyahou – tout en lui permettant de revenir au pouvoir en s’alliant à d’autres partis religieux, suscitant une réaction vigoureuse de la part laïque de la société. Parallèlement, les observateurs israéliens s’inquiètent de la poussée d’une nouvelle génération de jeunes Palestiniens qui s’émancipent complètement de la tutelle de l’Autorité palestinienne et de ses partis pour engager un type de lutte inédit. Tous ces constats sont plus connectés qu’il n’y parait en apparence. Parce qu’on assiste à l’aboutissement d’un processus : la bascule progressive d’une population, les Israéliens, et d’une idéologie, le sionisme, qui, à l’issue de 55 ans d’occupation militaire et de colonisation des Territoires palestiniens, ont fini par basculer dans une mentalité coloniale et dans un ultranationalisme ethniciste revendiqués. Qu’on l’adoube ou le récuse, le mot « Apartheid » s’est installé en Israël dans tous les débats.
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